Beaumont-le-Roger

Beaumont en livres 2018 Nombreux visiteurs avides de découvertes

Par Le 07/11/2018

Salon du livre Beaumont le Roger (Photo © Philippe Daron).

Photographie © Philippe Daron

Novembre est un mois littéraire, le mois de la rentrée littéraire, celui des prix (Les Fémina, Médicis et Goncourt ce tiercé des tartes à la crême parisiennes). Novembre peut aussi être le mois de salons du livre provinciaux, châtoyants et merveilleux. Le dernier Salon du livre auquel j'ai participé ce dimanche 4 novembre: «Beaumont en livres 2018» fait partie de ces salons à l'atmosphère pétillante qui vous laissent d'excellents souvenirs par les belles rencontres qu'il a suscitées. En répondant à l'invitation de Stéphane Maillot (coordinateur du Salon) je me doutais que j'allais passer un bon week-end. Comme tout le monde, je connaissais Beaumont-le-Roger par la célèbre description qu'en a fait Albert Robida dans son guide touristique de la Normandie (j'en parlais ici cliquez là). Je n'ai pas été déçu par cette belle journée passée en compagnie de très sympathiques voisines de stand: la romancière Odile Marteau-Guernion et la photographe et blogueuse Vérone Lix'elle avec qui j'ai eu grand plaisir à converser.

Beaumontleroger4novembre    Beaumontleroger4novembre2r

Vérone Lix'elle a eu la touchante attention d'exposer au dessus de mes livres les très pertinentes photographies qu'elle a réalisées autour du personnage de Salammbô, celle de mon roman Le Mystère du pont Gustave-Flaubert cliquez ici "clic"

Merci aux habitants et à la municipalité de Beaumont-le-Roger pour leur accueil. Bravo et merci à Madame Annick Malo la Maire adjointe aux affaires culturelles pour sa présence et son investissement dans l'organisation du salon et pour son formidable dynamisme modeste qui a permis le bon déroulement du salon en étant au four et au moulin. Merci également à Monsieur le Maire Jean-Pierre Leroux pour son discours d'ouverture humaniste (exercice parfois périlleux, il a eu l'audace et l'élégance de le faire sans micro, c'est une marque de style). Merci enfin à  Stéphane Maillot d'avoir songé m'inviter. Les discussions entre exposants durant le salon puis le repas furent chaleureuses et passionnantes, les rencontres avec le public l'ont été encore plus. Ils étaient nombreux à faire le déplacement jusqu'à la salle des fêtes de Beaumont (près de 400 visiteurs: c'est un bon chiffre pour un premier salon organisé par une petite ville de 2900 habitants). De nombreux visiteurs se sont arrêtés pour consulter et soupeser mes livres et pour en parler, ces dialogues ont tous été riches de promesses de lectures. La Princesse Élodie de Zèbrazur et Augustin le chien qui faisait n'importe quoi a trouvé à Beaumont de nouveaux jeunes lecteurs. Elle en trouvera sans doute d'autres à la suite de ce salon: une maman voulait l'offrir à sa petite fille qui boudait et n'en voulait pas, une petite fille à l'oeil vif voulait absolument que sa maman lui offre et c'est cette dernière qui n'a pas voulu lui acheter... Nul doute que ces petites frustrations ne débouchent bientôt sur de nouveaux achats de cet album en librairie cliquez ici "clic". D'autres enfants ont été plus heureux à qui j'ai eu grand plaisir de le dédicacer. Les lecteurs adultes n'ont pas été en reste. Et plusieurs d'entre eux ont eu le bonheur de repartir avec le sourire et leurs exemplaires dédicacés de SANSONNETS UN CYGNE À L'ENVERS ou SANSONNETS AUX SIRÈNES S'ARRIMENT... Je présentais également sur mon stand le recueil IL ÉTAIT UNE PLUME... il a suscité la curiosité de plusieurs visiteurs.

Ce salon a également été pour moi l'occasion de belles rencontres avec mes consoeurs et confrères auteurs. J'ai eu plaisir à dialoguer avec Philippe Kauffmann l'auteur d'un polar que j'ai savouré avec délices: L'inspectrice coince la bulle (cliquez ici pour lire la présentation qu'en fait Les Patchoulivres de Vérone "clic"). J'ai également eu le plaisir de causer avec Robert Vincent (l'auteur quadrumane dont je vous recommande vivement le polar déjanté UN HAVRE DE PAIX ÉTERNELLE) et j'ai même eu le plaisir de leur dédicacer (ils sont deux, ils écrivent à quatre mains) mon tout nouveau SANSONNETS AUX SIRÈNES S'ARRIMENT... Quel honneur! Mes conversations passionnantes avec Odile Marteau-Guernion m'ont donné envie de découvrir ses romans Felizidad la vie recommencée et Nuit d'Ô rage... Enfin le salon de Beaumont-le-Roger a été l'occasion d'une splendide et émouvante découverte livresque: Mémoire d'une colline de Virginie Mouanda Kibinde qui a sollicité mon vif intérêt pour le continent africain... J'ai commencé à le lire, c'est un magnifique témoignage pour une région (un peu trop oubliée) de l'Afrique celle de Cabinda, j'en reparlerai sans doute...

Mémoire d'une colline de irginie Mouanda Kibinde

Ce salon a également été l'occasion de sympathiques dialogues avec  Cécile Delîle, Denis Brillet,  Laurent André de A&H éditionsAbdelkarim Belkassem,  Christine Lansemann (Les éditions du Dahu),  Joëlle Ortega-Valverde,  Annie Petrel-MatthieuChristian PujolBélisa Wagner... 

4 Novembre Salon du livre de Beaumont-le-Roger

Par Le 03/11/2018

27540942 1740702865993547 425295923913587101 n

Ce dimanche 4 novembre je serai au Salon du livre de Beaumont-leRoger (27170) j'y présenterai Sansonnets aux sirènes s'arriment, Sansonnets un cygne à l'envers et La Princesse Élodie de Zèbrazur et Augustin le chien qui faisait n'importe quoi. Vous pourrez aussi découvrir (dans la limite des stocks disponibles) le recueil Il était une plume... publié par Les plumes indépendantes.

La Salle des fêtes de Beaumont-le-Roger sera ce dimanche «l'endroit où il faut être» puisque cette petite ville est, prétend Albert Robida  «une des plus jolies choses de Normandie»: 

« Beaumont-le-Roger est tout autre chose et ne trahit pas les promesses qu'il fait dès la descente du chemin de fer. C'est un paysage charmant, de belles prairies semées de bouquets d'arbres, des fermes, une vieille église d'un faubourg de Beaumont devenue une ruine, transformée en grange, puis de l'eau, une petite rivière agréable, et pour fond d'assez hautes collines portant sur leurs premiers escarpements la petite ville, avec son église et les imposantes ruines de l'Abbaye. Plus près cela devient quelque chose de superbe et de grandiose, avec des premiers plans comme on peut en rêver quelquefois, mais comme on en trouve rarement. Vieilles maisons, grands arbres et de grandes ruines sont réunis en belles masses ; là-haut sur la colline, de grandes arcatures ogivales, ruines d'un des côtés de l'église abbatiale, se dressent et se découpent toutes blanches sur le fond boisé et rocailleux ; sous ces arcs ébréchés, d'énormes murailles, de longues terrasses d'arbres, de pommiers et de décombres, suivent le flanc de la montagne soutenus par de gros contreforts entre lesquels se tassent des bâtisses ; en avant de vieilles maisons de toutes formes jetées dans un beau désordre, pignons, pavillons carrés, cours de fermes, grands appentis à toits de tuiles, et pour premiers plans l'eau courante et l'eau dormante, l'eau verte avec des reflets de ciel et l'eau rousse, l'eau qui coule et qui jase, la petite rivière la Risle qui file dans les herbages et passe sous un beau vieux pont de pierres moussues et l'eau qui dort sous les plaques jaunes, sous les grandes feuilles d'eau, dans des retenues encadrées de saules, sous les grands arbres qui bruissent en se balançant à la brise de la vallée. 

C'est merveilleux au soleil couchant lorsque l'ombre a couvert le bas de la vallée, et que là-haut les arcades ruinées apparaissent encore dorées par le soleil, et c'est délicieux aussi au soleil lecvant, les ruines blanches éclairées doucement au-dessus de la vallée qui s'éveille, dans la fraîcheur de l'aube et dans le fin brouillard transparent qui dessine à travers la plaine le cours de la rivière. La ville, c'est une rue de petit bourg tranquille, des maisons anciennes et des jardins ; puis sur la grand place, une église bâtie très pittoresquement sur la pente de la colline, une belle tour flamboyante en haut de laquelle se trouve sous le toit un bonhomme de bois frappant l'heure […]  

Ce petit bourg de Beaumont-le-Roger à la mine agreste, déjà si pittoresque dans sa belle vallée, avec ses bords de rivières, avec ses amusantes maisonnettes nichées dans les ruines, abritées sous la majesté du passé écroulé, est vraiment une des plus jolies choses de Normandie, un de ces sites d'une puissante originalité qui restent dessinés dans le souvenir quand on les a vu une fois. » Albert Robida (1848-1926) in La vieille France. Normandie (volume 1) Librairie Illustrée, Paris (page 190 191) (à lire sur le site internet Gallica de la BNF cliquez ici "clic"'). Ce salon du livre de Beaumont-le-Roger sera de plus l'occasion de rencontrer de merveilleux auteurs et éditeurs: Stéphane Maillot (auteur, humoriste mais également coordinateur du Salon auprès de la municipalité de Beaumont-le-Roger) à qui l'on doit cette bellle liste d'invités: